Un ancien premier ministre soucieux du sort des autochtones du Canada

Il y a eu beaucoup de premier ministre qui ne se sont pas souciés le sort des autochtones durant toute l'histoire du Canada. Mais , il y a toujours  des exceptions à la règle. Quelques ministres on su flairer  une occasion pour le Canada d'avoir une ressource humaine qui n'égalerais pas à aucune autre pays du monde. Ainsi , tournez , à un avantage économique et sociale. Si il y avait une volonté politique continu au sein du gouvernement et ceux du futur, ceux-ci, pourrait devenir la plus grande réussite canadienne.
pour l'instant, étape par étape,

voici un homme d’exception, Paul Martin qui a su écouter les autochtones et il a fait place aux actions concrets lors de son mandat comme premier ministre. 



Paul Martin, ancien premier ministre du Canada et ancien ministre des finances du Canada, est aussi un ardent défenseur des droits autochtones.  Selon lui, la loi sur les indiens (Indian Act) qui date de 1876 devrait être dissoute pour être remplacée par une volonté réelle d’aider les premières nations à se gouverner elles-mêmes.  

«Ce n’est pas pour leur faire un cadeau.  C’est une nécessité si le Canada est pour s’affranchir de son passé colonialiste», a dit Paul Martin, alors qu’il prononçait la conférence annuelle Symons sur l’état de la nation, au Centre des arts de la Confédération, le jeudi 10 octobre dernier. 
«Certaines premières nations, une quarantaine, ont négocié leur droit à se gouverner elles-mêmes, et le font avec succès.  Mais elles représentent une infime minorité.  Au rythme où vont les choses, ça prendrait au-delà de 100 ans pour négocier avec toutes les premières nations.»

Paul Martin est très conscient des conditions de vie des Premières nations et des préjugés qui sont entretenus à leur égard.  «Vous avez des gens qui sont sous le contrôle du fédéral et qui ne peuvent rien décider pour eux-mêmes.  Le fédéral tient la barrière fermée parce qu’il ne sait pas ce que ça coûterait de l’ouvrir.  Mais je vais vous dire, ça coûte bien plus cher de tenir la barrière fermée que de soutenir le droit inhérent des peuples autochtones de se gouverner.»

Paul Martin est déçu de voir à quel point son pays se permet de gaspiller de jeunes talents, en les privant d’un système de santé et d’éducation qui répondent véritablement à leurs besoins.  Le résultat, selon M. Martin, c’est qu’il y a plus de jeunes autochtones dans les prisons et dans des familles d’accueil présentement qu’au plus fort de la période des pensionnats. 

Les communautés autochtones du pays sont aux prises avec des taux de suicide six fois supérieurs à la moyenne nationale pour des tranches d’âges similaires, et l’abus de substances intoxicantes fait aussi de grands ravages.  «Les Premières nations où on enseigne la langue et la culture et les traditions ont un taux de suicide moins élevé que les autres communautés.  Pour ce qui est de l’abus de substances, on a encore tendance à prendre les jeunes, à les retirer de leur milieu pour leur faire subir une cure de désintoxication pour les renvoyer ensuite chez eux.  Mais dans certains villages, on a donné aux aînés une formation pour qu’ils puissent intervenir auprès des jeunes.  Ils ne sont pas des experts en drogue, mais ils savent toucher le cœur de ces jeunes.  Et l’initiative a du succès».

Paul Martin avoue avoir été dévasté par la décision du gouvernement fédéral nouvellement élu de Stephen Harper de ne pas donner suite à l’accord de Kelowna conclu en 2005, qui prévoyait un financement de 5 milliards de dollars sur cinq ans pour appuyer une volonté sans précédent de s’entendre entre tous les gouvernements. 

Source: http://journaux.apf.ca/lavoixacadienne/index.cfm?Sequence_No=68085&Id=68085&niveau=2&Repertoire_No=-1485129848&Voir=journal


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